Bain-marie
En cuisine, le bain-marie sert à désigner un liquide chaud servant au chauffage d'un récipient contenant un mets ou une préparation à chauffer.
Définitions :
- procédé de cuisson utilisant deux récipients de taille différente. Le premier contenant la préparation à cuire, positionné dans le second, plus grand, contenant de l'eau et qu'on place directement sur le feu ou dans le four. (source : audinette)
- Faire des aliments contenus dans un plat qui est lui plongé dans de l'eau bouillante. Cela permet une cuisson douce. (source : sucrezsalez.free)
- Mode de cuisson consistant à placer le récipient permettant de cuire les aliments dans une casserole ou un plat de taille plus grande contenant de l'eau bouillante (source : cuisinertoutsimplement)

En cuisine, le bain-marie sert à désigner un liquide chaud servant au chauffage d'un récipient contenant un mets ou une préparation à chauffer. Par extension, le bain-marie sert à désigner aussi le récipient contenant le liquide chaud. On nomme cuisson au bain-marie la cuisson utilisant le bain-marie.
Le bain-marie contient un liquide (eau ou huile, par exemple), tandis que le récipient au-dessus contient le mets ou la préparation. Cette technique de chauffage présente l'avantage d'éviter un apport de chaleur trop brutal et sert à contrôler le chauffage en évitant environ tout risque de calcination, même partielle. L'huile est utilisée quand il faut atteindre des températures supérieures à 100 °C.
Ce système est aussi utilisé en chimie, en particulier en chimie organique lors de synthèse organique, et en biologie moléculaire.
Histoire
On attribue la découverte du bain-marie à Albert le Grand (1193-1280) qui décrivit la technique pour la première fois ; ainsi le nom de «bain-marie» proviendrait du vocabulaire alchimique, où on parlait alors de «bain de Marie» en référence à l'alchimiste Marie la Juive (III° s. av JC, Alexandrie), à qui on attribue aussi l'origine de certains ustensiles de laboratoire. La première attestation en latin Balneum Mariæ datant du début XIVe siècle, dans le Rosarium attribué à Arnaud de Villeneuve[1].
Utilisations
En cuisine
Le bain-marie est utilisé pour la cuisson de certains aliments ou préparations fragiles, mais aussi pour maintenir la température acquise.
Usages classiques :
- fondre du chocolat ;
- création de sauces comme par exemple les sauces hollandaise ou béarnaise;
- cuire une coustarde (ou custard), un type de crème pâtissière anglaise ;
- cuire certains gâteaux au fromage ;
- réchauffer du lait maternel ;
- cuire un sabayon, crème au jaune d'œuf et au marsala, dessert typique de la gastronomie italienne.
En biologie moléculaire
On utilise essentiellement le bain-marie pour effectuer des dénaturations par exemple. Pour des applications à plus basse température, comme les digestions enzymatiques avec des enzymes de restriction sur l'ADN à 37° C, par exemple, on utilisera plutôt un bain thermostaté.
En chimie
Les chimistes utilisent fréquemment le bain-marie pour éviter toute destruction de molécules par contact avec la paroi excessivement chaude ; l'agitation ne suffisant pas à la répartition des calories. Il permet un meilleur réglage de la température quoiqu'il nécessite un apport d'énergie plus important. On peut ainsi augmenter la température du milieu réactionnel.
Notes et références
- TLFI
Recherche sur Google Images : |
![]() "BAIN MARIE A CONTRÔLE" L'image ci-contre est extraite du site hellopro.fr Il est possible que cette image soit réduite par rapport à l'originale. Elle est peut-être protégée par des droits d'auteur. Voir l'image en taille réelle (600 × 800 - 32 ko - jpg)Refaire la recherche sur Google Images |
Recherche sur Amazone (livres) : |
Voir la liste des contributeurs.
La version présentée ici à été extraite depuis cette source le 30/11/2010.
Ce texte est disponible sous les termes de la licence de documentation libre GNU (GFDL).
La liste des définitions proposées en tête de page est une sélection parmi les résultats obtenus à l'aide de la commande "define:" de Google.
Cette page fait partie du projet Wikibis.